Au départ, simple refonte d'un parc archéologique en désuétude et d'un musée en scission avec les enjeux actuels, le projet a fini par outrepasser les limites géographiques et programmatiques. Il est structuré en plusieurs strates d'intervention. Sur le plan urbain, les parcours, accès et relations à la colline de Fourvière sont requalifiés. Sur le plan paysager, le potentiel pittoresque est mis en valeur en jouant aussi bien du minéral que du végétal.

Le travail architectural a permis d'établir un dialogue entre le paysage, la ville et le patrimoine bâti et archéologique : une extension vitrée accueille les nouveaux programmes du musée gallo-romain. Située en toiture, elle lui confère une nouvelle lisibilité tout en transparence et offre une véritable interface entre la ville et le paysage archéologique. Enfin, un nouveau programme s'articule avec le musée : une bibliothèque du monde gallo-romain, traitée en analogie avec des ruines romaines voisines.

SÉLECTIONNÉES POUR LE PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON