Claire MALLET

Beauté révélée, habiter l'inhabité

Saint-Genis-Pouilly est confrontée à un étalement urbain incontrôlé qui conduit à la négation des qualités premières du site en zone rurale. Le village tourne le dos à un espace qualitatif majeur : la ripisylve. C'est en reconsidérant l'espace urbanisé - la zone industrielle - que sera remise en cause l'évolution urbaine dispersée d'un milieu anthropisé (ne prenant pas en compte la dimension territoriale du site). Le territoire révèle une complexité de lecture entre l'image d'une ville rurale et une réalité définitivement urbaine. Il s'agit de donner à voir, grâce à un projet pionnier, un espace remarquable jusqu'alors nié. Le processus du projet vise à magnifier le vide par la densification de sa limite, elle-même constituée par des milieux naturels qui ont échappé au développement urbain et qui participent à l'image de la “ville-territoire”. Cette densification crée une épaisseur entre deux milieux distincts. Par des seuils, des degrés d'intériorité sont définis et mettent en jeu différentes échelles qui dessinent une dimension collective.

FORMATION INITIALE

DOMAINES D'ÉTUDES STRATÉGIES ET PRATIQUES ARCHITECTURALES AVANCÉES (SPAA) –

COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES

Marc Bigarnet | Christophe Boyadjian | Boris Bregman | Rainier Hoddé | Jean-Yves Quay | Clément Vergély