Céline VERLUCCO

Dans une société où le “tout-automobile” façonne les espaces et les hiérarchise, la place du piéton et la valorisation des modes doux sont indispensables. Comment les mobilités permettent-elles une nouvelle appréhension du territoire ? Au vu de la destruction des espaces verts, la réflexion sur les mobilités induit un changement de regard sur les espaces que nous arpentons : comment les optimiser et les rendre agréables pour les emprunter davantage ? Il s'agit de s'interroger sur les interactions et les limites entre l'espace public et les activités. L'urbain a pris le pas sur l'architecture. Mais ne sont-ils pas complémentaires ? N'interagissent-ils pas en permanence ? L'“habiter-circuler”, comme moyen de conception, va permettre la gestion des espaces d'un pôle d'échanges générant l'intensité et les rencontres.