Philippe MOUCHETDe la machine de guerre à la machine à vivreComment nourrir une population croissante, de plus en plus urbaine, avec de moins en moins de terres agricoles ? Le principal facteur influant sur cette question est l'urbanisation qui, de zones industrielles en centres commerciaux, d'habitations en parkings, domine toujours davantage les paysages. Il faut savoir qu'en moyenne, la France perd 26 m2 de terres fertiles par seconde ! Pour compenser cette perte, une nouvelle tendance voit le jour : l'agriculture urbaine. Ce mouvement a engendré une population de passionnés et de citadins avides de trouver un moyen de cultiver et de distribuer des aliments localement. Pourquoi ne pas proposer une université de l'agriculture urbaine dans le fort de Sainte-Foy-lès-Lyon ? Le fort est avant tout un ensemble de tertres appelés “parapet”, “cavalier” et “demi-lune”. Ils peuvent devenir des espaces cultivables sur 4,5 hectares. La morphologie particulière du fort permet, en utilisant la forme naturelle des espaces extérieurs, la création de quatre grandes serres qui sont le pivot principal du projet. Les bâtiments existants réemployés complètent la programmation de l'université. En respectant les tertres comme les bâtiments existants, le projet est une reconversion possible d'un espace patrimonial important.
FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE
DOMAINE D'ÉTUDES DE MASTER MATÉRIALITÉ ET ARCHITECTURE DES TERRITOIRES (MAT) –
COMPOSITION DU JURY Xavier Bonnaud | Benoît Crépet | Alain Coquet | Chantal Dugave | Pierre Gras | William Hayet | David Marcillon | Antonella Mastrorilli | François Tran | Vincent Veschambre | Emmanuel Ritz |