Mathilde Brethenoux

Ce travail prend appui sur une hypothèse d'évolution de la ville vers une harmonie entre végétation et architecture. Un ensemble de 30 logements s'infiltre dans un bois planté sur un ancien îlot industriel. C'est un nouveau mode d'habiter, qui travaille en verticalité, avec des duplex, pour maximiser le contact entre les arbres et le bâtiment. Chaque cellule d'habitat dispose d'un potager individuel dans un jardin suspendu accroché aux arbres. Il s'agissait de réfléchir sur la bonne distance à avoir entre l'élément végétal et l'élément architectural, de travailler sur le dessus et le dessous, sur les ambiances différentes entre habiter au niveau des troncs, du feuillage ou de la cime. Une ferme pédagogique et une association pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) complètent cet ensemble. En réinterprétant le vocabulaire de la ferme, le bâtiment est composé d'une succession de pôles fonctionnels, regroupés sous des halles agricoles revisitées. L'architecture s'inscrit dans une modularité et une évolutivité, tout en prenant en compte l'élément végétal sur lequel les constructions s'adaptent.