ÉLODIE LAURENT

Vaulx-en-Velin se caractérise par une ville puzzle. Un bâti hétéroclite, allant des grands ensembles aux secteurs pavillonnaires, s’est installé au coup par coup sur le territoire, formant des “plaques” indépendantes les unes des autres. Dans ce contexte, le projet de ville-campus vient s’inscrire dans l’interstice de deux plaques, l’actuelle avenue Salvador Allende. Cette autoroute urbaine, déversoir des flux routiers entourant la ville de Vaulx-en-Velin, devient alors lieu de projets et d’interventions. Elle est retravaillée pour inscrire de nouveaux usages, une nouvelle hiérarchisation des flux, et privilégier un parcours piéton allant de la “ville aux champs”, permettant de mettre en lien les différentes richesses du paysage vaudais. Autour de ce lieu de déambulation, dans les espaces restés vacants, viennent s’articuler des projets architecturaux. Ici sont présentés une Maison des Arts et un immeuble de 30 logements. Ces deux projets visent à amener une nouvelle vitalité et à répondre à différentes manières de vivre et d’habiter dans un territoire marqué par sa position de périphérie.