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Comment les flux sont-ils à la fois facteurs de continuités et de discontinuités en terme de mobilité ? La mobilité n’est pas qu’une question de transport, elle est créatrice de nouveaux programmes et de nouvelles pratiques de la ville. Plus que jamais l’architecture est confrontée à cette tension entre l’immatérialité des flux et la réalité des espaces de plus en plus complexes. Émerge alors une nouvelle typologie de projets dont l’enjeu est de créer avant tout un lieu et non un simple bâtiment. La Confluence est non seulement le lieu physique où les deux fleuves se rejoignent mais où symboliquement, une diversité de flux se rencontrent et s’entrecroisent. La réflexion urbaine sur les continuités et les discontinuités dans le tissu de la ville a été abordée sous plusieurs angles et le résultat vient interroger l’anachronisme de ces gros pôles d’échanges intermodaux que sont Perrache et la Part-Dieu à Lyon. Ces équipements sont des épaisseurs qui créent des fractures dans la ville. Ma réponse architecturale a été de fractionner le programme tout en gardant une unité et une continuité tant en terme de morphologie, de flux, d’efficacité fonctionnelle au sein même de l’équipement et enfin d’harmonie paysagère.