OSCAR GENTIAL

La Confluence, au cœur de la métropole lyonnaise, devient un formidable terrain d’expérimentation permettant de révéler une condition urbaine inédite. En effet, la libération du sol - qui permettra d’installer une nouvelle activité urbaine, l’agriculture - oblige alors la concentration de fonctions métropolitaines dans des espaces restreints. Ainsi, les multiples activités et programmes urbains se rapprochent, se concentrent et se croisent dans un même lieu, une même situation. L’îlot devient bâtiment. Sa masse devient morceau de ville, intermédiaire entre local et global. Son unité assure sa permanence. Enfin, l’architecture définit un nouveau milieu au sein de la Confluence. Les programmes ne sont pas répartis horizontalement ou verticalement, la mixité s’effectue en volume, au sein d’une forme unitaire. La masse imposante de ce bâtiment-îlot est vidée, extrudée, permettant ainsi la réunion des différentes activités et personnes qui y cohabitent. S’acclimatant au contexte urbain tout en lui imposant sa masse, cette “urbarchitecture” prône l’apparition de milieux aussi singuliers dans la métropole et à la fois denses, compacts et hybrides.