FLORENCE PETIT

Le site de Saint-Paul présente avec la gare un potentiel paysager fort. Ils tracent une enclave entre colline et Saône, un vide sur lequel vient s’appuyer le projet. Celui-ci vise à s’“appRocher” des lieux en léguant au patrimoine de nouveaux espaces vitaux et en les liant avec les éléments du paysage, puis à s’“accRocher” au relief en réconciliant la gare Saint-Paul avec la colline souveraine à laquelle elle s’adosse. Ainsi, un restaurant expérimental vient coloniser le mur de soutènement qui dessine la limite forte, par une série de volumes depuis le niveau de la gare jusqu’au plateau des archives. Il s’agit d’une appropriation progressive de la hauteur où le restaurant parfois enterré, parfois en surface joue avec la matière et s’intègre au paysage pour souligner la valeur patrimoniale. L’ensemble du projet propose des vues sur l'environnement local, avec de nouveaux espaces publics créés, et sur l’échelle globale de la ville en prenant de la hauteur.