FLORENCE SCHMITTESCALESActuellement à Madrid se pose un problème de pénurie de logements, notamment de logements adaptés à une tranche de population socialement exclue, disposant de faibles ressources économiques. Les personnes se voient exclues du marché classique parce qu’elles ont des ressources limitées au regard des prix de l’immobilier. Pour la plupart, cette exclusion fait suite à une rupture familiale, professionnelle ou encore à un passage à la retraite.Les Espagnols sont majoritairement propriétaires de leurs logements, et la politique de logement très peu interventionniste favorise l’accession à la propriété. Pourtant l’on ne cesse de construire à Madrid, encourageant un urbanisme de développement plutôt qu’un urbanisme de valorisation. Face aux bidonvilles, au système de “camas caliente”, de la suroccupation des logements, au manque de logements sociaux se pose à mon sens la question de “l’habiter” lorsque l’on se trouve en situation de vulnérabilité sociale et d’exclusion résidentielle. Quelle solution architecturale serait adaptée pour résoudre ce problème de logement ? Comment peut-on, par le logement et son intégration dans le site mais aussi dans les lieux de la collectivité, donner à son occupant le sentiment du “chez soi” ?
FORMATION INITIALE
COMPOSITION DU JURY CHRISTOPHE WIDERSKI / JOAN CASANELLES, STÉPHANIE DAVID, ELENA FARINI, STEVEN MELEMIS, WALTER PICCOLI |