ALEXIS MARTINENTRE-DEUX, L'AGRÉGATEUR DE CAMPAMENTOCe projet est lancé autour de trois notions : le désir, le désordre et la synchronisation. Le désir d’abord, parce qu’il est beaucoup plus intéressant de chercher à comprendre les gens à travers leurs désirs qu’à travers leurs besoins. Le désordre ensuite, qui place la complexité comme paradigme pertinent dans lequel la stratégie dans l’aléa s’oppose au programme, qui n’oblige pas à innover, et donc, qui fige. Enfin la synchronisation, pour mettre en avant l’importance à un temps précis de la coprésence physique face à la banalisation des échanges facilités aujourd’hui par l’ensemble des Technologies de l'Information et de la Communication. Ces trois aspects se retrouvent mixés dans cette idée de Zones Autonomes Temporaires. Elles pourraient être des sortes d’enclaves pour des modes de vie expérimentaux. C'est un soulèvement sans violence qui permet de libérer une zone de terrain, de temps ou d’imagination. Sa clé est l’ouverture et l’horizontalité. Il s’agit donc de concevoir un système ouvert, alimenté par un déséquilibre nourricier. La dégradation et le désordre sont à l’origine de l’organisation. Pourrait-on, dès lors, essayer d’imaginer l’architecture comme une structure d’échange non figée et ouverte ? C’est enfin la question du renouvellement perpétuel, le “perpetual beta” qui est posée.
FORMATION INITIALE
COMPOSITION DU JURY CHRISTOPHE WIDERSKI / JOAN CASANELLES, STÉPHANIE DAVID, ELENA FARINI, STEVEN MELEMIS, WALTER PICCOLI |