SARAH JUGAND

Mon projet s’articule autour d’une réflexion sur la ville de Lyon en 2050, un futur finalement très proche. En imaginant cette ville de demain, il s’agissait de confronter notre manière de concevoir la ville à une multitude de scénarios d’évolution possibles. Une nouvelle manière de vivre la ville, de vivre en ville est donc à inventer. La ville de Lyon, et en particulier sa presqu’île, est un lieu chargé d’histoire. En effet, ce site a su s’adapter aux différents bouleversements de société qui se sont opérés depuis sa création. Il est donc important de réfléchir et de déterminer le potentiel d’adaptation actuelle de la presqu’île de Lyon aux nouveaux défis qui l’attendent. À l’horizon 2050, la presqu’île aura achevé une partie de sa mutation par la réhabilitation des friches industrielles au Sud. Le centre de gravité de la presqu’île va s’en trouver fortement modifié. Il s’agira donc d’offrir un nouveau souffle au quartier des Cordeliers. Si mon projet s’incrit dans la problématique de la densité de la ville en créant une tour, j’ai choisi de travailler la proximité de cet “objet urbain” avec son contexte : le quartier des Cordeliers et la rue de la République. Il s’incrit dans une démarche sociologique afin d’offrir non pas un objet, mais des espaces à partager : des logements jouxtant des lieux de sociabilité, de rassemblement, d’activités, ouverts au quartier. Cette démarche est importante en 2050 où les questions d’intimité et de densité seront à régler.