Anaïs Mieussens

Suite à la désindustrialisation du 20e siècle, les capitales européennes ont légué de nombreuses friches industrielles. Celles-ci ont très vite été regagnées par l’expansion urbaine, au sein de paysages urbains variés. Ce patrimoine industriel a subi une véritable fascination de la part de la population et fait aujourd’hui l’objet de nombreuses reconversions. L’objectif est de montrer comment les formes pensées pour une activité d’abattage et reléguées en périphérie peuvent induire de nouveaux tissus urbains et être considérées elles-mêmes en tant que formes urbaines. Par l’étude analytique de cinq complexes des abattoirs publics des 19e et 20e siècles de capitales européennes, une comparaison pourra être établie afin d’observer les convergences et divergences dans la typologie des complexes des abattoirs, de leur conception à leur programmation de reconversion et intégration urbaine et paysagère. Ainsi, le mémoire permet de caractériser les complexes des abattoirs afin de proposer des reconversions en accord avec la connaissance de cette typologie.