Amel Saibi

Réparer la ville

Par l’architecture éphémère et participative

La ville événementielle, explicitée par Philippe Chaudoir, renvoie une image médiatique forte, mais ne répond plus aux besoins de ses habitants. Or, avec la crise Covid-19, le besoin de retrouver des espaces de convivialité et de nature face à l’essor du mal urbain est criant. Alors que les procédés éphémères s’appuient sur des traditions vieilles de milliers d’années comme peuvent l’être la foire ou le carnaval, il s’agit bien de questionner les buts de la mise en place de ces procédés plutôt que les procédés en eux-mêmes. Le mémoire interroge donc les procédés éphémères au service de la ville et de ses habitants au travers du couple éphémère-pérenne dont la binarité est rapidement remise en cause face à des processus aux temporalités bien plus complexes. Les formes d’urbanisme temporaire et d’interventions artistiques urbaines au service d’une ville meilleure sont confrontées à l’absence flagrante de l’habitant dans les décisions sur l’avenir de cette même ville. Ainsi, à travers un corpus de projets d’arts de rue et de microarchitectures intégrant l’architecture participative et éphémère, différentes manières de faire sont analysées pour proposer des outils pour réparer la ville.

Mémoire de mention Ville et environnements urbains DEM EXCO

DIRECTRICE D'ÉTUDES

Cécile Regnault