Lou Gargadennec

LAURÉAT DU PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON CATÉGORIE GEOARCHITECTURE BY DESIGN

Lou Gargadennec - LAURÉAT DU PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON CATÉGORIE GEOARCHITECTURE BY DESIGN

Mes motivations pour l’architecture

La pratique de l’architecture m’a d’abord intrigué. Comment est-il possible d’esquisser les prémices d’un bâtiment sur un morceau de papier ? Est-ce un talent inné ou une compétence acquise petit à petit ? Comment ce bâtiment peut-il tenir avec une forme si particulière ? Voici autant de questions qui me motivaient. Je dirais que j’ai toujours su que je voulais en faire mon métier, mais ce n’est qu’en intégrant l’école, et au fur et à mesure des années, que j’ai pu prendre conscience que cette discipline me permettrait d’exprimer qui je suis. Chaque nouveau projet est une occasion de découvrir un lieu, une spatialité, une histoire avec laquelle il faut apprendre à dialoguer.

Les moments forts

Dès l’arrivée à l’école, on nous a rapidement fait comprendre que ces cinq années allaient être à la fois chargées en travail, mais également riches de rencontres. On ne nous avait pas menti. Les études d’architecture demandent un investissement personnel important. Le fait d’être tous ensemble dans la même situation vient pourtant créer une synergie particulière, qui nous a finalement permis de partager des moments très forts et qui perdurent encore.

L’aspect social de mes études est venu compléter l’apprentissage de connaissances riches et variées. Dans le cadre de la formation en urbanisme que j’ai pu réaliser en parallèle, j’ai eu l’occasion de rencontrer professeurs et étudiants venus d’autres horizons. Cela a permis des échanges passionnants, soulignant l’importance de l’interdisciplinarité dans le monde professionnel.

Mon projet de fin d’études

Mes travaux de fin d’études se sont orientés sur la thématique de l’adaptation de l’architecture au phénomène de submersion marine. Ils m’ont amené à découvrir les propositions d’architectes du monde entier, développant chacun des projets engagés en faveur de la transition écologique. La comparaison de ces différents projets m’a permis de me construire un positionnement personnel sur le sujet, que j’ai par la suite développé à travers un projet d’architecture. Ilm’est apparu comme l’occasion de proposer une nouvelle vision du futur des territoires côtiers. Une vision optimiste de notre manière de nous adapter aux changements climatiques. Nous sommes de plus en plus à concentrer nos efforts sur une échelle globale. C’est à travers ce jeu d’échelles que j’ai tenté d’apporter une réponse au phénomène de submersion marine.

Et après ?

À l’issue de mes différents stages, j’ai pu m’investir dans des agences très différentes. J’en retire aujourd’hui une volonté forte de travailler dans des équipes pluridisciplinaires, mélangeant spécialités et personnalités. L’aspect social de la pratique architecturale prend de plus en plus d’importance au quotidien. J’ai la chance de travailler en parallèle sur différents aspects de la profession, de la conception sur des appels d’offres publiques à la rénovation énergétique de bâtiments existants. Il me semble qu’apprendre à la fois sur le papier et sur le terrain est une force que je pourrai mettre à profit dans quelques années. Dans ce sens, j’entamerai à partir de septembre prochain ma sixième année de formation, dans l’optique d’obtenir l’habilitation à la maîtrise d’œuvre en son nom propre.

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