Marion Magnin

Depuis plusieurs années, on observe un exode de la population rurale vers les villes, attirée par les diverses équipements et possibilités d’emplois. On constate aussi une explosion démographique entraînant un étalement urbain toujours plus croissant, à la recherche d’une meilleure qualité de vie. Les pollutions engendrées par les villes, le manque de place et la hausse des prix du foncier, influent sur le parcours résidentiel des populations, qui vont préférer partir vivre à l’extérieur du centre-ville, en périphérie. Un atout de cette périphérie est le rapport qu’elle entretient avec la nature. Comme le dit le poète Édouard Glissand, « agis dans ton lieu, pense avec le monde ». En prenant l’exemple de la commune de Sérézin-du-Rhône située en dehors de la métropole de Lyon, mais qui en subit son attractivité, l’objectif est de retrouver le rapport à la nature que la commune a perdu dû à la croissance du schéma pavillonnaire et industriel. Comment mieux habiter pour prendre soin de la nature et des ressources en dépit de l’expansion urbaine ?