VÉRA SENG

LAURÉATE DU PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON CATÉGORIE ARCHITECTURE ET TRANSITIONS ÉCO-CONSTRUCTIVES

 VÉRA SENG  - LAURÉATE DU PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON CATÉGORIE ARCHITECTURE ET TRANSITIONS ÉCO-CONSTRUCTIVES

Comme beaucoup d’étudiants en école d’architecture, j’avais un attrait pour le dessin et la peinture, une passion transmise par mon père. Comme beaucoup d’étudiants en école d’ingénieur, j’étais poussée par l’envie de comprendre et d’apprendre de notre monde.

Sans vraiment savoir en quoi consistait le métier ni même les études en école, l’ingénierie et l’architecture étaient pour moi des curiosités, des ensembles complexes dans lesquels j’aurais pu me plonger indéfiniment en quête de connaissances. C’est Léonard de Vinci, une figure d’idéal pour beaucoup, qui m’a guidée. Parce que selon lui, comprendre le monde c’est dessiner et parce que dessiner c’est (re)donner une vision du monde, j’ai trouvé en ce personnage mythique un modèle dans lequel mon intérêt pour le dessin et la connaissance a du sens. Comme il le fut en son temps, je me suis alors résolue à être un concepteur, un ingénieur et un architecte au sens large. Ou plutôt ingénieur puis architecte.

Étudier à l’ENSAL a été un moment fort en soi. Il m’a laissé le sentiment d’appartenir à une école en mouvement. Chaque jour, on pouvait redécouvrir les locaux de l’école au rythme des expositions, des projets et des évènements associatifs. Chaque cours de projet était un temps d’archéologie et de dessin, d’échange et de débat. Malgré les périodes de doutes et de travail intense, j’ai pris beaucoup de plaisir durant ces années, me donnant la certitude d’avoir trouvé ma vocation. Si je devais remercier toutes les personnes qui ont contribuées à rendre ces années si belles, la page ne serait pas assez longue. Néanmoins, je tiens à citer celles qui ont marqué mon apprentissage de l’architecture et ceux qui m’ont accompagnée et soutenue dans tous les moments. D’abord à mes professeurs, Paul Vincent, Christian Marcot, Chantal Dugave et Boris Roueff, mon directeur d’étude du PFE. À tous mes amis architectes et plus spécialement à mes colocataires Martin Robillard et Jules Fourest.

C’est d’ailleurs durant l’année du PFE que leur soutien aura été le plus précieux. Entre les longs moments d’hésitation, les fausses pistes, les intenses réflexions à propos de questions architecturales existentielles et les nombreuses digressions, le PFE incarnera un temps d’égarement et pourtant, un accomplissement de soi. À coup de bons repas mijotés et de concerts privés, le sens et l’engagement portés par le projet n’auront cessé de grandir, de s’affiner, de s’affirmer. Et moi aussi, par là même. Aujourd’hui, il en résulte une volonté sincère de faire de mon métier d’architecte, un levier d’action pour un avenir soutenable en symbiose avec notre petite planète.

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