Luc Doin

LAURÉAT DU PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON CATÉGORIE ARCHITECTURE ET PATRIMOINE

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Je suis arrivé à l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon un peu par hasard, un peu par intuition, sans certitude et avec pas mal de questionnements. Au fil des ans j’ai fait la découverte de toute une discipline, qui s’est petit à petit confirmée comme – je l’espère, la bonne voie. Suite à ma licence, je suis parti un an à Porto pour faire entre autres la connaissance, derrière le bâtiment reconnu, d’une architecture et d’une culture spécifique. Je suis revenu avec un peu plus de recul, une vision un peu plus large de la richesse de l’architecture, et surtout un nouveau lot de doutes en tête. Le Portugal reste toujours dans un coin de mes pensées, et je m’imagine parfois retourner y travailler.

Après un passage à Paris à l’occasion d’une année de césure, pour un stage qui me permit de me frotter à la “réalité de la pratique” et de tenter de répondre à quelques unes de mes questions, retour à Lyon pour continuer cette année avec une deuxième expérience pratique. Je remercie au passage Philippe, Antoine et Laurent, pour la confiance qu’ils m’ont accordée et ce qu’ils m’ont appris, qui – j’en suis persuadé, n’est pas pour rien dans ce prix. Je suis ensuite de retour à l’ENSAL pour effectuer ma dernière année et mon projet de fin d’études dans le domaine d’études Architecture, formes et transformations. Car j’en suis toujours persuadé, l’architecture de demain passera nécessairement par une continuité, une démarche de “faire avec”. Avec le contexte bâti, les savoir-faire et les cultures qui nous entourent aujourd’hui, ceux d’il y a des siècles comme ceux d’hier.

J’ai aujourd’hui une pensée pour les amis et camarades d’aventure qui m’ont accompagné et épaulé dans cette dernière année d’études, avec une pensée particulière pour ceux du domaine d’études SPAA, avec qui l’échange et la collaboration ont été réels et qui montrent que les frontières sont parfois bien plus fines qu’on ne le croit. J’adresse également un sincère remerciement aux “hommes de l’ombre”, Lionel et Mathieu, pour leur aide et leur soutien.

Aujourd’hui, même si des doutes subsistent et que je n’ai encore qu’une idée confuse de ce vers quoi j’aimerais aller, des signes chaque jour plus nombreux me rendent enthousiaste et je veux croire que nous saurons trouver une pratique de l’architecture qui répond aux attentes de notre génération et nous semble juste et pertinente.

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