Lucas Guyon

Les notions de mutabilité, de citadinité, d'espaces intermédiaires, d'habiter, de paysage et de vide ont motivé la mise en place de ce projet. Le travail proposé est le fruit d'une recherche spatiale en réponse aux tendances actuelles des formes d'urbanités et des modes d'habiter en ville. Le vide est considéré ici comme élément premier d'organisation spatiale. Il permet de mieux appréhender la relation entre l'architecture et l'espace urbain d'une part, et d'adopter une position forte sur la notion de mutabilité d'autre part. Le bâtiment cherche à la fois la flexibilité et la création d'une cohésion globale autour de ce vide omniprésent. À la croisée des échelles, il cherche à concrétiser l'ensemble de la réflexion menée à différents degrés : l'intime, le collectif et l'urbain. La proposition finale est une structure habitable qui évolue au fil du temps et des besoins, jonglant entre vide, cellules de vie, équipements collectifs, terrasses partagées et espace public.