Mouna ELIBAOUI

L’USINE MA VOISINE

Après l'expérimentation de la mixité entre ville et industrie à l'échelle du projet urbain, la démarche est poussée à l'échelle de l'îlot. Celui qui a été choisi comprend un bâtiment industriel qui est conservé. Il s'agit d'une usine de production de textile biologique à laquelle est annexé un centre de recherche sur le même sujet. À partir de cet élément existant, une réflexion est entamée sur la définition des limites et le statut de cœur d'îlot. En effet, une cour industrielle prend place au centre du projet. Elle est aménagée de façon à créer une progression graduelle de l'usine au logement grâce à une succession de filtres. Le logement vient en limite de la cour industrielle à l'ouest, face à la colline. Cette limite est traitée en épaisseur : une succession de pleins et de vides permet d'articuler des ateliers artisanaux aux logements. Dans cette épaisseur habitable, des parcours entre la rue et le chez-soi ainsi que des terrasses ouvertes sur le grand paysage, rythment la façade. La transition entre l'univers industriel et domestique se fait alors subtilement grâce à la succession de filtres, aux différences de niveaux et à l'alternance de pleins et de vides.

FORMATION INITIALE

DOMAINES D'ÉTUDES ARCHITECTURES, VILLES ET PÉRIPHÉRIES (AVP) –

COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES

Daniel Chastan | Benoît Crépet | Pierre Gras | Sidonie Joly | Vicente Mirallave