AGNES Margaux

LAURÉATE DU PRIX DE LA JEUNE ARCHITECTURE DE LA VILLE DE LYON CATÉGORIE ARCHITECTURE DE PÉRIPHÉRIES 

MARGAUX AGNES

Originaire de Grenoble, j’ai intégré l’ENSA Lyon en 2007 après avoir obtenu mon baccalauréat scientifique option arts plastiques. Si pour certains la vocation d’être architecte a toujours été une évidence, pour moi, c’est un choix qui s’est au contraire affirmé et précisé au fur et à mesure de ma forma- tion, de mes différentes expériences professionnelles et de mes voyages. J’ai aujourd’hui la conviction qu’aucun autre métier ne pourrait me convenir.

Ma formation universitaire m’a donné l’opportunité de suivre ma 4e année d’études à Prague, en République Tchèque. Lors de cet échange, j'ai pu découvrir et approfondir d’autres notions architecturales que celles abordées en premier cycle de licence, notamment d’un point de vue culturel, grâce à mes voyages à travers l’Europe. Comprendre la constitution des grandes villes européennes telles que Berlin, Stockholm ou encore Istanbul, et en saisir la complexité a confirmé mon intérêt pour le domaine d’études de master Architecture, villes et périphéries. La dernière année m’a permis d’aborder les problématiques relatives aux grands projets, qu’ils soient urbains et/ou architecturaux. C’est à nous, jeunes architectes, d’entamer des réflexions à l’échelle urbaine en repensant nos manières de vivre la ville, ainsi qu’à l’échelle architecturale en questionnant nos manières d’habiter. J’accorde beau- coup d’importance au lien qui existe entre ces deux échelles. C’est à mon avis, lors de la confrontation de ces réflexions avec la réalité du projet et ses exigences (contexte, réalité constructive et économique, matérialité, etc.) qu’il prend son essence puis acquiert sa légitimité.

Ce projet de fin d’études Cultiver l’ambiguïté m’a donné la possibilité d’exploiter au maximum les qualités d’un bâtiment complexe. Les deux programmes retenus sont un centre de danse et des logements. J’ai voulu pousser l’expérimentation d’un point de vue formel par un travail volumétrique sur le socle mais également d’un point de vue relationnel : la nature des relations entre ces deux programmes, les rapports qui s’installent, la question des accès, des passages secondaires, des jeux de hauteurs, etc. Plusieurs outils et combinaisons ont été mis en place dans ce sens. Ainsi les deux entités forment un ensemble : le socle accueille des logements qui s'adaptent à la sculpture du socle. Le jardin, accessible par tous, complète l'union des deux programmes.

Je remercie vivement mes professeurs, et en particulier Joan Casanelles, ainsi que ma famille et mes amis. Recevoir ce prix aujourd’hui conclut d’une belle manière mes études universitaires et marque le début de ma vie professionnelle.

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