Pierre-Arnaud Marin

Il faut cultiver son jardin (entre phytoremédiation et culture)

Le travail urbain repose essentiellement sur une réappropriation du parcellaire et du bâti historique. Tantôt agricole, tantôt industriel, le site confère un esprit particulier au paysage. Le “tiers paysage” de Gilles Clément a été l'élément fondateur d'une réflexion portée sur la mise en place d'espaces verts contrôlés ou non contrôlés. De cette démarche naît la notion de phytoremédiation, un procédé de dépollution des sols par les plantes qui contraint l'urbanisation de ce site à un certain phasage. L'intervention architecturale se situe sur la zone actuelle d'hydrocarbure du port. Le choix de traiter les logements et l'équipement séparément découle d'une envie de travailler sur deux notions importantes soulevées lors du projet urbain : les jardins agricoles et l'accessibilité à l'eau. L'équipement, un marché couvert, se retrouve au coeur d'une vaste étendue verte réservée à la culture ; et les logements en bordure d'eau font partie intégrante d'un îlot ouvert mêlant collectif et intermédiaires. L'espace est hiérarchisé selon des strates à différentes hauteurs qui permettent la privatisation des jardins et l'apport de lumière naturelle dans les sous-sols.

FORMATION INITIALE

DOMAINE D'ÉTUDES ARCHITECTURE, VILLES, PÉRIPHÉRIES–

COMPOSITION DU JURY
DE PROJET DE FIN D'ÉTUDES

Joan Casanelles, Benoît Crépet, Yves Sauvage, Jean-Pierre Durand, Rainier Hoddé, William Hayet, Hervé Lequay, Marc Dauber, Philippe Liveneau, Patrice Ceccarini, Christophe Boyadjian, Stéphanie David