Nous avons abordé ce projet par un mouvement continu avec des temps de marche, des temps d'arrêt, des temps de déplacement et de pause. Les ″pauses″ sont des espaces d'arrêt où l'on se rencontre. Les ″play″, quant à eux, correspondent logiquement aux espaces temps de mouvement et de déplacement d'un lieu à un autre, aussi bien à l'échelle du cheminement dans le projet urbain qu'à celle du déplacement inter-bâtiment. Cette intervention sur la Doua relève du parcours, d'un liant entre territoires. La Doua 2050 devient un projet de mouvement et de mixité : ce ne sera pas uniquement le campus des étudiants. Le parcours s'initie par la ″rue village″ qui implique la valorisation de l'humain, de son échelle, de ses relations, de sa vie quotidienne. La Doua, comme réservoir à fiction, nous a entraîné au fil du jeu à un projet de société, qui fonctionne à travers sa logique urbaine, ses espaces et son parti pris architectural.